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Nos collaborateurs
Nos collaborateur.es forment un réseau dynamique de chercheur.es, de praticien.nes et d'expert.es qui contribuent à l'approche interdisciplinaire de l'Observatoire. Leurs points de vue et leurs expériences diversifiés enrichissent notre compréhension des droits de l'homme et éclairent nos initiatives.
Cohorte 2024-2025


Philippe Larochelle
Philippe Larochelle est le fondateur de Larochelle Avocats, www.larochelleavocats.com, une boutique de litige à Montréal, Canada.
M. Larochelle pratique le droit pénal international depuis 2001, ayant représenté des clients devant le TPIR, la CPI et le Tribunal Spécial pour le Liban. Il a également assisté des victimes, incluant devant les Chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens.
Après avoir obtenu des acquittements d’accusations de génocide pour ses clients devant le TPIR et au Canada, et la libération de son plus récent client, Maxime Mokom, devant la CPI, la pratique de M. Larochelle inclut maintenant des sujets post-conviction trop souvent négligés : relocalisation, compensation, réouverture. Un de ses mandats pro bono devant le MICT est celui d’André Ntagerura, acquitté par le TPIR en février 2004 et toujours à la recherche d’un pays d’accueil en 2024, 20 ans plus tard.
Pourquoi pro bono ? Parce que le MICT, comme la CPI, continue de priver les avocats de la défense de conditions de travail acceptables.
Comme Président, j’entends donc me battre non seulement pour nos clients, victimes, suspects ou accusés, mais aussi pour notre barreau, afin de s’assurer que nos conditions de travail nous permettent de continuer à représenter, sans compromis, ces clients.
M. Larochelle pratique le droit pénal international depuis 2001, ayant représenté des clients devant le TPIR, la CPI et le Tribunal Spécial pour le Liban. Il a également assisté des victimes, incluant devant les Chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens.
Après avoir obtenu des acquittements d’accusations de génocide pour ses clients devant le TPIR et au Canada, et la libération de son plus récent client, Maxime Mokom, devant la CPI, la pratique de M. Larochelle inclut maintenant des sujets post-conviction trop souvent négligés : relocalisation, compensation, réouverture. Un de ses mandats pro bono devant le MICT est celui d’André Ntagerura, acquitté par le TPIR en février 2004 et toujours à la recherche d’un pays d’accueil en 2024, 20 ans plus tard.
Pourquoi pro bono ? Parce que le MICT, comme la CPI, continue de priver les avocats de la défense de conditions de travail acceptables.
Comme Président, j’entends donc me battre non seulement pour nos clients, victimes, suspects ou accusés, mais aussi pour notre barreau, afin de s’assurer que nos conditions de travail nous permettent de continuer à représenter, sans compromis, ces clients.


Rouguietta Touré
Rouguietta Touré est une leader engagée pour la reconnaissance de la neurodiversité et la transformation des milieux professionnels et communautaires. Femme d’affaires chevronnée et scientifique de formation, elle conjugue plus de 20 ans d’expérience dans l’industrie pharmaceutique tout en ayant une implication concrète dans la défense des droits des jeunes autistes.
Présidente fondatrice de l’organisme Ado-Spectrum, Rouguietta œuvre activement à créer des espaces de croissance et de développement personnel pour les adolescents autistes. Elle milite pour une approche inclusive et humaniste de la neurodiversité, fondée sur l’empathie, la compréhension et la mise en valeur des forces individuelles.
Son engagement s'étend également au secteur pharmaceutique, où elle a eu à cofonder le Comité de la diversité et de l’inclusion, incubé par l’Association professionnelle des pharmaciens salariés du Québec (APPSQ). Ce comité a agit comme levier de transformation vers plus d’équité, de sensibilisation et d’inclusion à la diversité en milieu de travail en pharmacie.
Rouguietta occupe aujourd’hui le poste de Gestionnaire principale des Programmes Nationaux chez Pharmascience, après avoir contribué au succès de plusieurs grandes entreprises, dont McKesson, McMahon, et Distribution Pharmaplus, où elle a contribué à concevoir et lancer le regroupement Horizon Santé.
Grâce à sa vision, son leadership inclusif et ses contributions significatives, elle a été nommée parmi les 50 femmes les plus influentes de Montréal en 2022 par Women We Admire.
Présidente fondatrice de l’organisme Ado-Spectrum, Rouguietta œuvre activement à créer des espaces de croissance et de développement personnel pour les adolescents autistes. Elle milite pour une approche inclusive et humaniste de la neurodiversité, fondée sur l’empathie, la compréhension et la mise en valeur des forces individuelles.
Son engagement s'étend également au secteur pharmaceutique, où elle a eu à cofonder le Comité de la diversité et de l’inclusion, incubé par l’Association professionnelle des pharmaciens salariés du Québec (APPSQ). Ce comité a agit comme levier de transformation vers plus d’équité, de sensibilisation et d’inclusion à la diversité en milieu de travail en pharmacie.
Rouguietta occupe aujourd’hui le poste de Gestionnaire principale des Programmes Nationaux chez Pharmascience, après avoir contribué au succès de plusieurs grandes entreprises, dont McKesson, McMahon, et Distribution Pharmaplus, où elle a contribué à concevoir et lancer le regroupement Horizon Santé.
Grâce à sa vision, son leadership inclusif et ses contributions significatives, elle a été nommée parmi les 50 femmes les plus influentes de Montréal en 2022 par Women We Admire.


Fabrice Vil
Animé par l'égalité des chances, Fabrice prend régulièrement parole au sujet d'enjeux qui concernent cet idéal, notamment comme chroniqueur à La Presse, conférencier et facilitateur d'ateliers en entreprise. Il a également prêté sa voix à Ados et armés et Briser le code, deux documentaires explorant respectivement les enjeux de violence armée et de racisme au Québec. En tant qu’auteur, il a écrit et publié Bon gason ! Konpliman ! Egare !, un récit autobiographique qui explore plusieurs thèmes tels que la quête de succès, les questions identitaires, l’élitisme et les inégalités sociales.
Fabrice est coach certifié en développement intégral, avocat de formation et anciennement entraîneur de basket-ball. En 2011, il a fondé Pour 3 Points, un organisme qui transforme les coachs sportifs afin qu'ils jouent également un rôle de coachs de vie auprès des jeunes sportifs en milieux défavorisés.
Fabrice est fasciné par la question de la conscience humaine. Il porte le souhait que les personnes soient curieuses des violences invisibles auxquelles elles participent et qu'elles y répondent avec bienveillance pour elles-mêmes et les autres.
Fabrice est coach certifié en développement intégral, avocat de formation et anciennement entraîneur de basket-ball. En 2011, il a fondé Pour 3 Points, un organisme qui transforme les coachs sportifs afin qu'ils jouent également un rôle de coachs de vie auprès des jeunes sportifs en milieux défavorisés.
Fabrice est fasciné par la question de la conscience humaine. Il porte le souhait que les personnes soient curieuses des violences invisibles auxquelles elles participent et qu'elles y répondent avec bienveillance pour elles-mêmes et les autres.


David Eliot
David est chercheur en intelligence artificielle, auteur et entrepreneur. Doctorant à l’Université d’Ottawa, il étudie les répercussions sociales de l’intelligence artificielle. Ses recherches lui ont valu de nombreux prix, dont la prestigieuse bourse doctorale de la Fondation Pierre Elliott Trudeau. Son travail, tant de recherche qu’éditorial, est guidé par un engagement profond à faire en sorte que les transformations technologiques profitent à l’ensemble de la société.
Parallèlement à ses recherches universitaires, David est un ardent défenseur des droits des personnes ayant des troubles ou différences d’apprentissage. Il siège actuellement au conseil d’administration de Dyslexia Canada. Lui-même dyslexique, il a bénéficié d’un diagnostic précoce et d’un solide réseau de soutien. Il s’est engagé dans la défense des droits des personnes dyslexiques afin que chaque enfant ayant ce trouble puisse recevoir les mêmes soutiens qu’il a reçus, réaliser pleinement son potentiel, et contribuer à mettre fin à la stigmatisation associée aux troubles d’apprentissage.
Parallèlement à ses recherches universitaires, David est un ardent défenseur des droits des personnes ayant des troubles ou différences d’apprentissage. Il siège actuellement au conseil d’administration de Dyslexia Canada. Lui-même dyslexique, il a bénéficié d’un diagnostic précoce et d’un solide réseau de soutien. Il s’est engagé dans la défense des droits des personnes dyslexiques afin que chaque enfant ayant ce trouble puisse recevoir les mêmes soutiens qu’il a reçus, réaliser pleinement son potentiel, et contribuer à mettre fin à la stigmatisation associée aux troubles d’apprentissage.


Alicia Smith
Alicia Smith est directrice générale de Dyslexia Canada et ancienne présidente de l’International Dyslexia Association Ontario.
Identifiée comme étant dyslexique au secondaire, Alicia a vécu personnellement la stigmatisation, la peur et le silence qui entourent souvent les troubles d’apprentissage. Des années plus tard, lorsque son premier enfant a été diagnostiqué dyslexique, elle a dû affronter les défis du système scolaire pour obtenir le soutien nécessaire à son apprentissage de la lecture. Cette expérience a alimenté son engagement envers le changement systémique.
Alicia croit que l’accès sans obstacle à un enseignement, une intervention et un soutien efficaces dans le système d’éducation publique est un droit fondamental. Elle s’efforce de rendre les enjeux systémiques visibles aux décideurs en combinant données, recherche et vécu. Aux côtés de parents, d’éducateurs et d’organisations locales, elle plaide en faveur de changements de politiques et a soutenu plusieurs commissions des droits de la personne dans leurs enquêtes. Alicia collabore maintenant avec les ministères de l’Éducation à travers le Canada alors qu’ils examinent et actualisent leurs politiques pour renforcer l’enseignement de la lecture et le soutien aux élèves.
Identifiée comme étant dyslexique au secondaire, Alicia a vécu personnellement la stigmatisation, la peur et le silence qui entourent souvent les troubles d’apprentissage. Des années plus tard, lorsque son premier enfant a été diagnostiqué dyslexique, elle a dû affronter les défis du système scolaire pour obtenir le soutien nécessaire à son apprentissage de la lecture. Cette expérience a alimenté son engagement envers le changement systémique.
Alicia croit que l’accès sans obstacle à un enseignement, une intervention et un soutien efficaces dans le système d’éducation publique est un droit fondamental. Elle s’efforce de rendre les enjeux systémiques visibles aux décideurs en combinant données, recherche et vécu. Aux côtés de parents, d’éducateurs et d’organisations locales, elle plaide en faveur de changements de politiques et a soutenu plusieurs commissions des droits de la personne dans leurs enquêtes. Alicia collabore maintenant avec les ministères de l’Éducation à travers le Canada alors qu’ils examinent et actualisent leurs politiques pour renforcer l’enseignement de la lecture et le soutien aux élèves.


Jamie Michaels
Jamie Michaels, collaborateur de l'Observatoire des droits humains à l'ONU, est doctorant et enseignant à l'université de Calgary. Ses recherches s'appuient sur des supports populaires tels que les bandes dessinées, les animations et les films pour développer des conversations importantes sur la politique et les droits de l'homme de manière nouvelle et surprenante. Sa thèse présente les origines du conflit israélo-palestinien sous forme de bande dessinée, en mettant en avant les perspectives juives et arabes de ces événements.
Sa pratique créative a reçu le Norma Epstein Foundation Biennial Award in Creative Writing (National), le Harold Greenberg Fund Shorts-to-Features Award et le Joe Shuster Award for Excellence in Comics Creation. Jamie croit depuis longtemps au pouvoir de la culture pour favoriser un changement social générateur. Il contribue à l'Oxford Research Centre in the Humanities, au Symposium on Canadian Comics, à l'International Comics Arts Forum et au Earth System Governance Project.
Jamie est lauréat Killam (2021-2023), boursier de la Fondation Pierre Elliot Trudeau (2022-2025), membre du Calgary Institute for the Humanities (2024-2025) et boursier postdoctoral du Conseil de recherches en sciences humaines (2026-2028). Ses contributions aux droits de l'homme ont été reconnues par Historica Canada, le président de l'Académie des arts, des lettres et des sciences humaines de la Société royale du Canada, et le Musée canadien des droits de la personne.
Sa pratique créative a reçu le Norma Epstein Foundation Biennial Award in Creative Writing (National), le Harold Greenberg Fund Shorts-to-Features Award et le Joe Shuster Award for Excellence in Comics Creation. Jamie croit depuis longtemps au pouvoir de la culture pour favoriser un changement social générateur. Il contribue à l'Oxford Research Centre in the Humanities, au Symposium on Canadian Comics, à l'International Comics Arts Forum et au Earth System Governance Project.
Jamie est lauréat Killam (2021-2023), boursier de la Fondation Pierre Elliot Trudeau (2022-2025), membre du Calgary Institute for the Humanities (2024-2025) et boursier postdoctoral du Conseil de recherches en sciences humaines (2026-2028). Ses contributions aux droits de l'homme ont été reconnues par Historica Canada, le président de l'Académie des arts, des lettres et des sciences humaines de la Société royale du Canada, et le Musée canadien des droits de la personne.


Boumédiène Benyahia


Caroline Leblanc
Caroline Leblanc, Ph.D., est une chercheuse postdoctorale engagée dans la défense des droits et de la dignité des personnes vivant en situation d’exclusion. Ancrée dans une posture critique et fondée sur la justice sociale, elle questionne les pratiques institutionnelles, les politiques publiques et les structures systémiques qui perpétuent les oppressions et leur marginalisation. Elle s’intéresse en particulier aux oppressions vécues par les personnes qui habitent la rue, qui sont trop souvent invisibilisées dans les espaces publics et exclues des décisions qui les concernent. Forte d’un parcours multidisciplinaire, Caroline détient une maîtrise en travail social ainsi qu’un doctorat en santé communautaire de l’Université de Sherbrooke. Elle a reçu de nombreuses bourses et distinctions en reconnaissance de son engagement social et de la qualité de ses travaux. Elle mène actuellement une recherche partenariale sur la mortalité en contexte d’itinérance au Québec. Caroline agit également à titre de consultante afin d'accompagner les milieux communautaires et publics dans l’engagement significatif des personnes en situation d’itinérance dans la co-construction des savoirs et les soutien dans le développement de pratiques inclusives fondées sur les droits de la personne. Caroline est porteuse d'une vision collaborative et transformative afin de créer des conditions de vie respectueuses du droit à la dignité, à la sécurité et à la justice pour les personnes vivant en contexte d’exclusion.


Yann Toma
Né en 1969, Yann Toma vit et travaille à Paris et à New York.
Artiste et chercheur, il est artiste-observateur en résidence permanente auprès de l’ONU. Il situe son travail et sa réflexion à la frontière de l’expression artistique et civique, qu’il inscrit dans le contexte des événements politiques et médiatiques contemporains. À la fois artiste et président à vie de la société Ouest-Lumière, il développe depuis 1991 le concept d’Énergie Artistique (EA). Il réinvestit la mémoire réactivée de l’ancienne compagnie d’électricité Ouest-Lumière pour créer un réseau symbolique dédié à la production et à la diffusion d’énergie artistique.
Engagé dans les enjeux liés au changement climatique et à l’énergie, l’artiste met en œuvre des processus de révélation et s’engage corporellement, en établissant un contact avec certains sens, à la fois cachés et perceptibles, que le public peut capter mais qu’il perd continuellement de vue à cause de son conditionnement — notamment par son incapacité à percevoir les flux naturels massifs qui structurent notre relation à la nature. Il est également cofondateur du mouvement Maximalisme.
Ses œuvres, présentes dans des collections prestigieuses telles que le Centre Pompidou et la Banque Neuflize, interrogent la notion d’énergie, l’impact de l’art sur la société et l’importance de l’éthique. Ses projets reposent sur un processus de production partagé, dans lequel le public joue un rôle essentiel en participant à la création de l’œuvre et à la redistribution de l’énergie entre l’artiste et le spectateur.
Artiste et chercheur, il est artiste-observateur en résidence permanente auprès de l’ONU. Il situe son travail et sa réflexion à la frontière de l’expression artistique et civique, qu’il inscrit dans le contexte des événements politiques et médiatiques contemporains. À la fois artiste et président à vie de la société Ouest-Lumière, il développe depuis 1991 le concept d’Énergie Artistique (EA). Il réinvestit la mémoire réactivée de l’ancienne compagnie d’électricité Ouest-Lumière pour créer un réseau symbolique dédié à la production et à la diffusion d’énergie artistique.
Engagé dans les enjeux liés au changement climatique et à l’énergie, l’artiste met en œuvre des processus de révélation et s’engage corporellement, en établissant un contact avec certains sens, à la fois cachés et perceptibles, que le public peut capter mais qu’il perd continuellement de vue à cause de son conditionnement — notamment par son incapacité à percevoir les flux naturels massifs qui structurent notre relation à la nature. Il est également cofondateur du mouvement Maximalisme.
Ses œuvres, présentes dans des collections prestigieuses telles que le Centre Pompidou et la Banque Neuflize, interrogent la notion d’énergie, l’impact de l’art sur la société et l’importance de l’éthique. Ses projets reposent sur un processus de production partagé, dans lequel le public joue un rôle essentiel en participant à la création de l’œuvre et à la redistribution de l’énergie entre l’artiste et le spectateur.


Roxane Saumier
Roxane Saumier, directrice générale du Collège Nouvelles Frontières, est une enseignante de français de formation. Forte de plus de quinze années d’expérience en gestion, elle met de l’avant une approche visionnaire, proactive et stratégique, toujours orientée vers la réussite des élèves. Elle a notamment piloté la mise en place du Programme Victoria, conçu pour accompagner des jeunes au profil d’apprentissage particulier. Convaincue que chaque enfant mérite d’être soutenu pour développer son plein potentiel, elle agit avec rigueur et bienveillance pour créer un milieu éducatif inclusif et stimulant.
Cohorte 2024-2025
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